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Le retour de Desiderio !

Desiderio
Etrange film de femme. Lucia (Fanny Ardant) est une journaliste italienne vivant à Paris. A la suite de rendez-vous manqués, elle décide de rendre visite à sa mère avec qui elle entretient des rapports compliqués d’amour, haine, ressentiment. S’ensuit un pseudo fugue de Lucia — rêve ou réalité —, durant laquelle elle est agressée par un macho local qui tente de la violer, mais n’y parvient pas tout à fait puisque, en cours de route, Lucia consent. Aventure amoureuse un peu plus mouvementée que la moyenne. Fuite en avant sur terre et dans la tête, fantasmes et souvenirs entremêlés, psy-show et Lucia. Heureusement que c’est l’ardente Fanny, la plus belle aristo-star du 7e art, sinon, il y a longtemps qu’on aurait relégué cette histoire de bobos à l’âme et de viol à demi-consenti propre à faire hurler la plus petite parcelle de féminisme qui sommeille bien quelque part ! Les images de « Desiderio » sont très belles, la réalisation délicate. « Desiderio » possède ce « touch of class » typiquement italien et raffiné, mais le sujet l’est beaucoup moins.

Birdy

« Birdy » fut l’événement du Festival de Cannes 1985, même si le film ne reçut pas la fameuse Palme d’or. Adaptant un roman d’un certain William Wharton, Alun Parker a réussi une œuvre d’un lyrisme aussi poignant qu’original. Pourtant, sur le papier, le sujet de « Birdy » semblait assez rébarbatif. De retour du Vietnam, un jeune homme vit prostré dans sa cellule d’un hôpital psychiatrique militaire. Pour le ramener à la vie normale, un médecin fait venir Al, un de ses copains d’enfance, Al est lui-aussi un vétéran du Vietnam… un bandeau cachant son visage défiguré. Pour réveiller Birdy le prostré, Al lui parle et évoque leur passé… Ces flashes-back où Birdy, jeune homme lunaire et naïf, exprime sa fascination des oiseaux apportent aux scènes de l’hôpital un contre-point d’une incroyable fraîcheur. On n’oubliera pas sa tentative de vol en combinaison de plumes, son envol « icarien » en ailes mécaniques, sa love story avec une perruche et ses nuits, nu dans une gigantesque cage.

Alan Parker (« Midnight express », « Bugsy Malone », « Fame », « The mail »… chacun de ses films est un événement) a, une nouvelle fois, fait dans le saut périlleux et le trapèze volant sans filet. Pour ses plans de vols (d’oiseau ou d’humain ? subjectif ou réel ?), il a, pour la première fois, utilisé une caméra nouveau type la Skycam, une caméra télécommandée au millimètre près, fixée au bout de câbles, eux-mêmes suspendus sur des pylônes métalliques. Le résultat de cette nouvelle prouesse technologique est à couper le souffle. Seul Russell Mulcahy l’a réutilisée depuis, pour la scène d’ouverture de son « Highlander ».

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