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Blade Runner

Avec «La guerre des étoiles», «Rencontres du troisième type», «Alien» et quelques autres, «Blade runner» restera une des dates marquantes du grand boom de la science-fiction cinématographique de la fin des années 70. «Blade runner» est un point de non retour, un aboutissement dans le domaine des effets spéciaux, du spectaculaire et du métaphysique ! Comme dans son précédent, «Allen», Ridley Scott prouve qu’il a bien fait ses classes en tournant des spots publicitaires. Il a le sens du design, du rythme, de la composition d’ensemble et de l’atmosphère’.Blade Runner Los Angeles, en 2019, ne pourra jamais être comme il l’imagine. Mais sa ville gratte-ciel et labyrinthe est fascinante. Elle est belle quand on la survole à bord des «automobiles» spatiales. Elle angoisse lorsqu’on se perd dans ses ruelles étouffées par une faune lugubre et giflée par la lueur des néons. Ridley Scott sait créer un univers. Sa méthode s’appelle le «saupoudrage». Il met des détails partout. Vous imaginez le pied que se prend le vidéo maniaque en maniant son arrêt sur images ! Mais le film ne se limite ni à un décor, ni à un fourmillement de détails, ni même à de stupéfiants effets spéciaux (signés et supervisés par Douglas Trumbull). Deckart, le blade runner, l’éliminateur, est chargé de mettre hors d’état de nuire quatre répliquant du modèle «Nexus 6». Autant dire des androïdes très perfectionnés. Ces robots presque humains ont débarqué en ville pour tuer. Ils se sont révoltés contre les travaux forcés qui leur étaient imposés. Deckart, comme Bogart lorsqu’il se prend pour Philippe Marlowe, mène l’enquête, désintégrateur au poing. Une nouvelle version de «Règlement de compte à Metropolis Coral» ou de «La navette spatiale rugira trois fois?» Non, «Blade runner», tout en restant un film d’action musclé, est d’abord une réflexion sur la véritable humanité, sur la quête désespérée de soi-même. Le coup de théâtre final surprend… quand les scénaristes ont du génie, les films ne se terminent pas par la mort du «méchant» dans un duel avec le «bon».

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