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Evil dead

Encore un premier film comme les petits génies hollywoodiens savent les faire. On sort du collège ou de l’université. On a vingt ans, plein d’idées dans la tête… mais pas un sou en poche. On tourne une séquence. Puis, sa bobine dans une main et son enthousiasme dans l’autre, on frappe aux portes (…?). Là-bas, ils vous font confiance et vous donnent un peu de fric, juste de quoi démarrer. Après c’est la politique du bout de ficelle et des copains. Le résultat est étonnant, maladroit parfois mais efficace.Evil dead Le scénario d’ «Evil dead» n’a rien de très original. Cinq adolescents (plus «vingt ans» que teenagers) passent quelques jours de vacances dans un chalet isolé. Ils y réveillent un esprit maléfique qui les possède et les extermine tour à tour. Ça commence mal : des personnages, dans une voiture, n’en finissent pas de parler. Parallèlement, en caméra subjective (vous savez, celle qui se met à la place du monstre attaquant sa victime !), le méchant esprit approche en faisant des borborygmes nauséeux. Mais ce petit monde s’installe pour la nuit et tout devient alors fou et frénétique. Les arbres se mettent à violer les nanas. Les possédés agressent à tous de bras et les survivants se défendent avec violence. Ça hurle, ça crie, ça bave et ça hémoglobine sec. Ça tronçonne même ! Les effets spéciaux se succèdent plus terrifiants les uns que les autres. On en oublie presque la misogynie du propos. Ces dames sont particulièrement visées et le jeune macho sexy, qui sert de héros à cette bluette rouge sang et vert putréfaction, se venge avec une jouissance évidente de vingt siècles de matriarcat abusif. Sam Raimi, faute d’être un bon scénariste, prouve qu’il est un réalisateur musclé. Son film est un peu «La nuit des morts vivants», cuvée 82.

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