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Electric dreams

Electric dreamsSteve Barron, comme son confrère Russell Mulcahy, fait partie de la nouvelle génération des petits génies de la réalisation venus au cinéma par le vidéoclip. On lui doit, entre autres, le « Billy Jean » de Michael Jackson. Pour son premier long métrage, Steve Barron a choisi le fantastique, la musique et le bonheur.
« Electric dreams » raconte un ménage à trois très particulier. Un jeune architecte, du genre timide et maladroit, s’équipe d’un ordinateur qui, à la suite de champagne renversé sur ses circuits, devient très humain. Le timide architecte a le coup de foudre pour sa jolie voisine violoncelliste et l’ordinateur éprouve le même genre de sentiment. L’homme et la machine deviennent des rivaux amoureux. La machine est plus habile que l’humain mais, quand on est une romantique jeune fille, peut-on imaginer qu’une machine soit capable d’autant de délicatesse ? Le quiproquo rend l’ordinateur terriblement jaloux et un peu méchant… juste de quoi rendre la vie impossible au grand dadais qui lui sert de propriétaire ! Le sujet d’« Electric dreams » est on ne peut plus simple, mais la mise en images et en musiques de Steve Barron est un régal. Ça bouge beaucoup. Ça joue les feux d’artifices. Ça pétille de malice.., entre disco (la BO est signée Giorgo Moroder) et mièvrerie. C’est très mode. Mais, rarement, un film vous rendra aussi heureux.

The Wiz

Remake de l’histoire légendaire du « Magicien d’Oz » qui consacrait jadis une petite étoile nommée Judy Garland toute en jambes claironnant sont « Good morning, good morning » à faire frissonner d’horreur les basses-cours les mieux réglées sur le lever du soleil. Aujourd’hui, c’est Diana Ross qui reprend le flambeau, façon aérobic et danse débridée, flanquée du monstre sacré Michael Jackson et de Richard Pryor. Pour les amateurs de musicales comédies, c’est une réussite. Pour les autres, c’est un peu mince. Pourtant, Sidney Lumet (« Serpido », « Le crime de l’Orient express… ») Nous a habitué à quelques grands morceaux de cinéma. Quant à Quincy Jones, qui supervise et dirige la musique, il est définitivement un des meilleurs. Ce qui ne prend pas vraiment, c’est la féerie. Pour un conte de fées, c’est un peu délicat. Reste que « The wiz » est un spectacle multicolore bien réglé et distrayant. On n’en garde pas un souvenir ému pour autant.

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