Les douze salopards 2
On prend les mêmes et on recommence. Avec un tout seul du genre Rambo, Indiana ou Rocky, ce n’est déjà pas une mince affaire. Alors avec une colonie de douze salopards vous imaginez le casse-tête du scénariste, en l’occurrence Michael Kane. Une certitude cependant du moment que les salopards d’honneur sont là, le numéro 2 tiendra la route. Lee Marvin, Ernest Borgnine, Ken Wahl et je vous fais grâce des neuf autres pourtant pas tristes non plus atterrissent en France occupée pour prendre d’assaut un train allemand. Ça se passe en 1944, c’est un film de guerre et d’aventures avec une bonne dose d’humour, de l’action et des combats. En plus, ça rafraîchit la mémoire des anciens combattants qui doutent encore : ce sont les Américains qui ont gagné la guerre !
Irma la douce
Un gardien de lapais un peu trop zélé compromet un de ses supérieurs lors d’une descente dans un quartier chaud de Paris. Obligé de se reconvertir, il devient le protecteur d’une prostituée : Irma (Shirley Mac Laine). Il tombe amoureux de la douce, se fait passer pour un riche lord anglais afin de mieux conquérir sa dulcinée et s’emmêle les pinceaux dans sa double identité. Très jolie comédie de mœurs réalisée par Billy Wilder et interprété par la grande Shirley Mac Laine (qui reçut l’Oscar d’interprétation en 1963 pour ce film). Le duo avec Jack Lemmon est un véritable plaisir comme l’est cette comédie douce-amère que l’on appréciera d’autant plus que la vision US du « gai-Paris » est tout à fait charmante et décalée.
Amy Irving : la beauté du diable Electric dreams