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Kim Basinger : L’égérie des playboys

Kim BasingerVoilà bien longtemps que Hollywood ne nous avait pas offert une si tonique dévoreuse d’hommes doublée d’une parfaite comédienne. Evidemment, il se trouvera toujours quelques esprits pointilleux pour s’étonner de trouver Kim Basinger reléguée au rang (convoité) de mante religieuse new-look. Pourtant, en épluchant la liste des conquêtes cinématographiques de ladite Kim, on s’aperçoit qu’elle a allègrement « croqué» les plus en vue des stars masculines d’outre-Atlantique. Ils sont venus, ils sont tous là, ils ont succombé avec un bel entrain aux charmes de Kim, de Charlton Heston à Robert Redford, en passant par Sean Connery et Burt Reynolds. Plus Mickey Rourke, le dernier en date qui, par la même occasion, rajeunit sérieusement le tableau de chasse. Kim Basinger semble tenir là sa revanche sur les années de doute, lorsqu’à 19 ans, elle se retrouve mannequin-vedette de la célèbre agence d’Eileen Ford. « J’ai passé là les plus dures années de ma vie. Je gagnais beaucoup d’argent, mais je me sentais effroyablement seule. Et puis je me suis réveillée un beau jour en sachant parfaitement que je n’allais pas continuer une minute de plus dans cette voie ». Peu après cette prise de conscience, Kim s’installe en Californie où elle tourne quelques téléfilms avant d’apparaître dans « liard country » et « Les chercheurs d’or » réalisé par Charlton Heston. Cependant, sa carrière a toujours du mal à démarrer. C’est à ce moment que l’actrice se souvient d’une offre faite par la revue Playboy pour poser pratiquement nue à Hawaï devant l’objectif d’un grand photographe. Elle accepte et ne le regrette pas puisque la série de photos obtient un énorme succès aux Etats-Unis. Parallèlement à cela, elle hérite du rôle féminin principal de « Jamais plus jamais » où Sean Connery reprend le rôle de James Bond.

Kim BasingerMais Kim Basinger est loin d’en garder un bon souvenir aujourd’hui : « Pour moi, le tournage de ce film constitue une des pires expériences de ma vie. Je ne me suis absolument pas entendue avec le réalisateur, Irvin Kershner. Le désordre et le laisser-aller ont régné du début à la fin de ce même tournage ; ce n’est que grâce à Sean Connery que nous avons pu éviter la catastrophe, tout le mérite lui revient ». Puisque nous en sommes au rayon des louanges, restons-y, le temps d’entendre Mademoiselle tresser des couronnes de lauriers à ses partenaires : « Burt Reynolds, face auquel j’interprétais une nymphomane dans « L’homme à femmes », est vraiment le plus chic type — et le plus drôle — que je connaisse. Il a vraiment les pieds sur terre, contrairement à ce qu’on pourrait croire, mais il souffre d’une fausse image que le public se fait de lui… Quant à Robert Redford avec qui j’ai tourné « Le meilleur », je ne crois pas qu’il soit totalement malheureux d’être ce qu’il est. Parfois, il y a comme une partie en lui qui essaie de s’échapper et c’est ce que j’aime ». C’est, une fois de plus, le rôle d’une séductrice patentée qu’elle se voit offrir dans « Neuf semaines et demie », le nouveau film d’Adrian Lyne, le réalisateur de « Flash-dance ». Mais cette fois, Kim Basinger vampe son partenaire masculin Mickey Rourke d’une façon moins évidente que les précédentes. Elle incarne ici la directrice d’une galerie d’art fascinée par un mystérieux courtier de Wall Street.

Cette puissante attirance réciproque débouche sur une relation amoureuse aux sulfureux relents sado-maso. « Je ne me suis vraiment pas sentie à l’aise pendant le tournage, j’étais dépressive, mais à la fin j’ai eu l’impression de venir à bout d’un exorcisme. C’est comme si j’avais pu libérer des choses et des sentiments que je m’obligeais à garder en moi pendant des années. J’avais besoin de jouer ce rôle dans la mesure où il marque un point de repère dans ma carrière ». Le sadomasochisme comme thérapeutique d’urgence ? Puisque Kim le dit…

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