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Karen Allen : le fruit de la passion

Karen AllenKaren Allen a bien de la chance en amour, du moins pour ce qui est de ses étreintes sur grand écran. A peine a-t-elle le temps de dire « Hello » que des surhommes de rêve gigotent déjà à ses pieds. Entre Indiana Jones et Starman, son cœur-sur-celluloïd balance à n’en plus finir. Cela, sans compter les intermèdes sentimentaux folkloriques qui voient Woody Allen et Thierry-french lover-Lhermitte lui susurrer « Gazou gazou » au creux de l’oreille. Du tempérament, Karen en a à revendre, de même qu’une formidable envie d’aller jusqu’au bout de ses passions, une fois que le mécanisme est enclenché. Ainsi, c’est au cours d’une représentation (en polonais, s’il vous plaît !) du Polish Theatre Laboratory à Washington que la vocation lui tombe dessus sans crier gare. Nous sommes alors en 1972 et Karen a tous justes 21 ans. «Je n’avais jamais lu ou vu une seule pièce auparavant. Je suis restée pétrifiée.

C’était vraiment quelque chose qui débarquait de nulle part. Je pense que c’était dû au fait que j’étais inspirée et émue par ces comédiens alors que je ne comprenais même pas leur langue. Je leur ai demandé – et j’ai obtenu – d’assister aux répétitions. Plus tard, je suis entrée au Washington Theatre Laboratory où je suis restée cinq ans ». Après Washington, Karen jette son dévolu sur New York où elle est l’élève assidue de Lee Strasberg et de Stella Adler qui professent au légendaire Actor’s Studio. En 1978, elle fait sa première apparition importante au cinéma dans « American college » de John Landis, face à l’immense John Belushi. Mais son année de lancement reste quand même 1979. En effet, elle y tourne trois films coup sur coup, ce qui lui permet de s’installer peu à peu dans le métier. Le premier, « Manhattan », est le plus prestigieux puisqu’elle y est dirigée par un autre Allen, Woody, avec qui elle n’a aucun lien de parenté. «Je ne le connaissais pas auparavant. Nous nous sommes rapidement rencontrés et il m’a laissé le champ libre pour jouer la petite scène où j’apparais dans le film. Il m’a juste indiqué son souhait, que l’esprit de cette séquence soit proche de l’émission télé en vogue alors, « Saturday night live ». Même si je n’y apparais que très brièvement, je considère que ce film m’a beaucoup apporté ». Après « Manhattan », on voit Karen dans « Les seigneurs » de Philip Kaufman ainsi que dans « Cruising » où elle a Al Pacino pour partenaire. Oublions « Un petit cercle d’amis » dont elle est la vedette l’année suivante pour nous attarder sur « Les aventuriers de l’arche perdue «qu’elle tourne en 1981.

La consécration est au rendez-vous

Karen AllenTransformée en baroudeuse pure et dure dont s’amourache le remuant Indiana Jones, elle doit également affronter une escouade de serpents déchaînés et des espions nazis comme s’il en pleuvait, entre autres douceurs qui lui sont infligées. La consécration est bien sûr au rendez-vous et revêt une ampleur égale au triomphe obtenu par le film au Box-office. Toujours en 1981, Karen Allen participe à « Shoot the moon », une comédie dramatique injustement boudée par le public. Elle y est la maîtresse d’Albert Finney dont l’épouse (à l’écran) a les traits de Diane Keaton. Malheureusement, cette prestation passe pratiquement inaperçue, ce qui vaut à la comédienne un relatif oubli de la part des producteurs. Bien sûr, elle tient un des rôles principaux de « L’envoûtement » en compagnie de l’excellent James Woods, mais ce film n’attire pas les foules, pas plus que le très moyen « French lover » que Richard Marquand tourne à Paris en 1983.

John Carpenter lui offre heureusement un rôle autrement plus consistant dans « Starman », aux côtés de Jeff Bridges. « Starman ne ressemble pas à l’extra-terrestre qu’on imagine sous la forme d’un monstre, assure-t-elle. Au contraire, Jenny, mon personnage, a envie de l’aimer parce qu’il est un peu le grand frère d’E.T. » Personne n’est parfait !

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